Des amis compatissants, ou des pompiers pyromanes qui se font payer leurs services ?
ON NOUS RACONTE que l’on va aider généreusement la Grèce en lui apportant des dizaines de milliards d’euros.
Vue par l’éditorialiste du Courrier Picard du 4 mai, la réalité serait que les États européens prêteraient à la Grèce ces milliards, au taux d’intérêts annuels de 5% après les avoir empruntés à la Banque Centrale Européenne (la B.C.E.) au taux de 2%. Et l’éditorialiste d’ironiser sur ces « États vertueux » qui s’en mettraient ainsi plein les poches en ayant l’air de voler au secours de la pauvre Grèce !
Là, je ne comprends plus, car la B.C.E. n’a pas le droit, de par ses statuts, de prêter à un État. Mais elle peut prêter à des banques, qui aujourd’hui sont toutes privées, y compris les banques nationales comme la « Banque de France ».
Dans quelles poches vont donc aller les trois pour cents d’intérêts qui iront aux intermédiaires qui s’insinuent entre la B.C.E. et l'État grec ? Par un hasard miraculeux ces intermédiaires ne seraient-ils pas les mêmes banques qui ont poussé les gouvernants grecs à truquer leurs comptes pendant des années, déjà pour se faire du beurre ? Joli coup, qui mériterait bien quelques bonus supplémentaires !
Ce serait intéressant qu’un économiste distingué nous éclaire sur cette question.


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