mercredi 27 octobre 2010

La vitesse


La  vitesse pourquoi et pour quoi ?

La vitesse est une mesure...mais dans le langage courant elle est devenue synonyme de rapidité.

Le choix du titre, sous entend une critique vis-à-vis de la rapidité : pourquoi aller toujours plus vite ? A quoi cela peut-il servir ? Ne faisons-nous pas fausse route à vouloir finir les tâches de plus en plus vite ? Pourquoi vouloir vaincre de nouveaux « records », notamment en voiture ? Gagner 10 minutes,  ne savoir quoi en faire à l’arrivée et risquer des accidents tant pour soi que pour les autres ?
-« Qu’évoque la lenteur » ?
-« Qu’évoque la rapidité » ?

La lenteur évoque :

Des aspects positifs :

*   Quelqu’un qui n’est jamais pressé, qui sait écouter, donner de l’attention. La médecine lente...
*   La découverte de l’imaginaire. La lecture.
*   La découverte de la nature.
*   La jouissance du « moment présent ».

Des aspects négatifs :

*   L’immobilité, la stagnation
*   La paresse
*   La lenteur de l’esprit...

La rapidité évoque :

Des aspects négatifs :

*   La précipitation
*   La « fuite en avant » : fuite devant la réalité, devant soi…
*   Le manque de réflexion
*   L’individualisme outrancier
*   La rapidité d’internet fait peur, semble une menace : lecture  numérique trop rapide qui ne permet pas la réflexion, jeux « virtuels » qui entrainent hors de la réalité.
*   Finalement un excès de rapidité parait diminuer les liens entre les personnes.
*   La rapidité est liée à la compétition et au profit (vitesse du travail …).Mais vitesse et technologie vont de pair et technologie rythme avec Progrès…
*   Refus de l’attente, de l’effort ; impatience.

Des aspects positifs :

*   Une certaine vigueur, une puissance
*   La « domination » du temps
*   L’efficacité
*   Le plaisir, l’ivresse  de « l’envol » sur des pentes (vélo, skis…)
*   La volonté de gagner
*   Fuite positive devant certains dangers : l’homme était souvent une « proie » et l’est encore !
En bref :
« Rien n’est tout noir ou tout blanc… »

Et être considéré « vif » d’esprit (c'est-à-dire rapide) plutôt  que « lent à la compréhension », c’est plutôt un compliment !!

Liens de la rapidité avec  le temps 

Les liens entre la vitesse (au sens de mesure du temps) et la 4° dimension sont évidents.
Être rapide c’est vouloir s’approprier le temps.

Le temps est chronométré de façon précise depuis peu. Foisonnement de réveils, de montres, d’horloges et …mise en place des emplois du temps qui déterminent des heures précises de rendez-vous par exemple avec l’impression de courir tout le temps, de n’avoir aucun répit .
Cet aspect  est ressenti négativement, comme une oppression, un emprisonnement, un manque de liberté.

D’où l’envie parfois  de « rattraper » du temps pour pouvoir souffler un peu (et de forcer sur la pédale d’accélération !)

Le temps (ou plutôt « les » temps), nous ne pouvons sur terre y échapper et ce temps indique que nous sommes des êtres de finitude : le temps évoque la mort.

Est-ce la peur de la mort qui nous incite à aller de plus en plus vite ?
Certains le pensent.

Pourquoi  avons-nous pensé  qu’il existait «  des »  temps ? À cause de différents ressentis : parfois le temps semble très long, parfois, au contraire, il est d’une rapidité extrême.

Pour les enfants (et nous nous en souvenons très bien),  la notion du temps n’est pas la même que pour l’adulte  qui ne ressent pas la rapidité du temps comme peut le ressentir une personne âgée.

Le temps semble être une dimension à géométrie variable selon l’âge et probablement aussi selon les espèces.

Éloge de la patience

Certains font valoir que savoir attendre, ne pas se presser permet souvent de décanter une situation et de dénouer des imbroglios.

« Prendre le temps » d’écouter, avoir de la patience sont souvent des attitudes efficaces.

« Prendre le temps » de comprendre... 

« Prendre le temps » de regarder…

L’expression « prendre  le temps » est souvent utilisée.
En comparaison avec « avoir du temps ».
Un peu comme si on devait être actif vis-à-vis du temps et ne pas être passif.

Il y a peu je lisais un article dans lequel j’ai relevé ceci :

« Les changement rapides sont le résultat d’une lente transformation »

L’association de ces deux mots est saisissante : comme si lenteur et rapidité sont liées indéfectiblement  dans notre vie : « vite, ralentis ! » crie-t-on parfois  au conducteur et...s’il ne ralentit pas assez vite, ou trop vite, l’accident peut survenir.

Finalement rapidité et lenteur, paraissent indispensables pour équilibrer notre vie.

Que  pensez vous  de ces réflexions ??


mercredi 26 mai 2010

Le temps ?


En prise avec….
Le temps…les « temps »

Depuis ma naissance le temps est un compagnon « fidèle »...Il m’accompagne toujours, où que je sois !
Il m’est arrivé de l’oublier...Notamment la nuit, ou quand je suis absorbée dans une tâche qui requiert toute mon attention. En fait c’est un compagnon silencieux .Il n’aboie pas, il ne frétille pas comme un chien (fidèle lui aussi...).
Et tout à coup, je voudrais le chasser : j’ai envie d’être seule, vraiment seule pendant …un petit moment et je n’ai jamais pu le renvoyer ! Pour le fuir j’ai essayé de courir, d’aller de plus en plus vite : un petit moment je crois l’avoir semé …

"Victoire" !!
Mais, zut : silencieux, mais jamais immobile, je le retrouve encore et encore...
Bon, prenons « notre mal en patience »...
Au fait peut-être que la patience est le remède pour effacer ce temps ? Eh oui : je me suis peu à peu aperçue que le temps n’était pas toujours pareil : il pouvait être, à mes yeux, plus petit ou plus grand …
C’était une « victoire » partielle que de me rendre compte de cela, mais j’ai réalisé alors que le temps était devenu un ennemi !!

Vivre toute sa vie avec un ennemi c’est pas marrant. Au bout d’un certain « temps » (eh oui…) j’ai souhaité un armistice. 
Mais comme vous savez depuis un certain 18 juin, « perdre une bataille ce n’est pas perdre la guerre. »…
Je me suis donc accordé une trêve (que « mon ennemi » a semblé respecter) pour réfléchir aux armes que je pouvais utiliser : j’en ai trouvé une puis une autre...La première c’était la ruse : lui faire croire que j’aimais bien sa compagnie pour l’apaiser, et puis est venu un souvenir de mes lectures d’histoires militaires : pour combattre un ennemi il fallait apprendre à le connaitre !
Alors là, quelle aventure !
Connaître le temps m’en a fait voir de toutes les couleurs.
J’ai failli perdre, disons « le nord » pour ne pas aller trop loin. 

Il m’a semblé tout à coup, en regardant le Temps en face, qu’il était multiple. Oui, multiple. Ce n’était plus un, mais plusieurs compagnons qui prenaient le relais auprès de ma personne : celui qui me tenait compagnie dans la salle d’attente du dentiste n’était pas celui qui était avec moi sur le quai d’une gare où une personne aimée devait arriver…Il y en avait encore un autre les jours d’été quand tout est serein et, brusquement, en arrivait un autre, énervé et brusque, lorsque je craignais un retard néfaste..
Bref je ne savais plus où donner de la tête. J’ai alors posé la question : 
« qui es tu donc ? ». 

Pas de réponse.

Je crois que le Temps  est malheureusement « sourd-muet », ou bien  je ne connais pas le langage qui lui convient et la communication est  brouillée.

C’est alors que je  m’aperçois que j’ai quitté le langage guerrier  et essayé d’apprivoiser le(ou les)Temps... (Comme le petit prince apprivoisait le renard).

Faudrait-il l’aimer ?  Et pourquoi ?  Servirait-il à quelque chose ? à apprendre ?

Une phrase a attiré mon attention :

« Les changements rapides sont le résultat d’une lente transformation »

Un temps « lent », un temps « rapide » ; associé à un changement...Le temps existe –t-il pour nous « donner le temps » de changer ?

   Bon j’arrête là  ce monologue auquel j’aimerais que vous vous joigniez...

Françoise

jeudi 6 mai 2010

A une amie




A une amie, qui nous alerte sur la contamination des poignées de caddies.

Qu’il y ait beaucoup de microbes sur ces poignées est sans nul doute vrai. Mais il est vrai aussi qu’il y a des microbes partout et que, là où il n’y en a pas c’est qu’on les a détruit, le plus souvent par des produits chimiques, contre lesquels notre peau a moins de moyens de défense…

Dans la mise au point sur l’hygiène du corps, qui a été publiée sur le blog de Santé pour Tous (http://santepourtousassoc.blogspot.com), le  lavage des mains est conseillé avant de manger ou après tout travail salissant. Mais il est rappelé qu’il faut user du lavage, du savon, et encore davantage d’autres produits désinfectants, avec modération, pour ne pas détruire notre sébum et notre flore protectrice. Le sébum, produit par les glandes sébacées situées dans la peau, forme une couche graisseuse qui gène la pénétration des substances liquides et des poussières les plus fines.
 Notre flore cutanée, que l’on pourrait plutôt appeler faune, est formée de microbes qui vivent en harmonie et en coopération avec notre organisme et qui éliminent, dans la plupart des cas, assez rapidement, les intrus indésirables.

L’une des conséquences de la désastreuse propagande antigrippe A qui a fait consommer des tonnes de solutions hydro-alcooliques se voit aujourd’hui concrétisée par une recrudescence d’eczémas des mains : la destruction de la couche graisseuse  a permis aux allergènes d’aller sensibiliser le derme. 
     
                                    Le mieux est souvent  l’ennemi du bien !


Luc

La Grèce ..secourue?


Secourir la Grèce ou se faire du beurre ?

Des amis compatissants, ou des pompiers pyromanes qui se font payer leurs services ?

ON NOUS RACONTE que l’on va aider généreusement la Grèce en lui apportant des dizaines de milliards d’euros.
Vue par l’éditorialiste du Courrier Picard du 4 mai, la réalité serait que les États européens prêteraient à la Grèce ces milliards, au taux d’intérêts annuels de 5% après les avoir empruntés à la Banque Centrale Européenne (la B.C.E.) au taux de 2%.  Et l’éditorialiste  d’ironiser  sur  ces « États vertueux » qui s’en mettraient ainsi plein les poches en ayant l’air de voler au secours de la pauvre Grèce !


Là, je ne comprends plus, car la B.C.E. n’a pas le droit, de par ses statuts, de prêter à un État. Mais elle peut prêter à des banques, qui aujourd’hui sont toutes privées, y compris les banques nationales comme la « Banque de France ».

Dans quelles poches vont donc aller les trois pour cents d’intérêts qui iront aux intermédiaires qui s’insinuent entre la B.C.E. et l'État grec ? Par un hasard miraculeux ces intermédiaires ne seraient-ils pas les mêmes banques qui ont poussé les gouvernants grecs à truquer leurs comptes pendant des années, déjà pour se faire du beurre ? Joli coup, qui mériterait bien quelques bonus supplémentaires !
Ce serait intéressant qu’un économiste distingué nous éclaire sur cette question.

mercredi 5 mai 2010

Pourquoi il faut casser les bureaux


Que le fils du Président ne soit pas devenu Président de l'Etablissement Public d'Aménagement de la Défense ne retardera pas le projet d'agrandissement du « plus grand quartier d'affaires », on rasera des tours qui n'ont pas quarante ans pour en construire de plus hautes, et ceci à grands frais.
Au fait « aux frais de qui ?» et d'où provient cet argent des grandes sociétés s'il n'est le fruit du travail de leurs employés, augmenté des bénéfices faits sur le dos des citoyens-consommateurs ?
Pourquoi donc tant de grands immeubles de bureaux, et si peu de bureaux de plein pied ? Pour gagner de la place ? Peut-être, mais quand on a de l'argent, peu importe le prix du mètre carré de terrain et, pour travailler, un bureau de plein pied, avec un arbre et un jardin autour, c'est mieux, non ?
Eh bien, non, et non, car il faut DO MI NER ! Et, depuis Babel, c'est bien connu, pour dominer, il faut être haut placé, élevé, jusqu'aux nues. Plus la tour est haute, plus la Société Anonyme est importante : PDG et Directeur, dans leurs bureaux situés en haut de la tour, au dessus de tous leurs subordonnés, peuvent alors se prendre pour Dieu le Père...

 Le bureau c'est aussi un meuble.  Les rois avaient leur trône, de préférence surélevé, le roi s'exposait à la vue de sa cour, des ambassadeurs étrangers et de son peuple, il s'exposait sans vergogne car il était « sacré » et, sacrebleu, ça donne de l'assurance d'être « sacré », même si l'on est qu' un con sacré.
Le PDG, le Directeur, n'ont pas cette assurance, ils savent qu'ils n'ont rien de « sacré »... même et surtout leur cul ; alors ils le cachent dans un imposant fauteuil derrière un meuble massif au dessus duquel on ne voit qu'un bout de buste et la tête.
On voit aussi les mains, surtout quand elles se lèvent vers le ciel pour le prendre à témoin en jurant les grands dieux qu'IL n'a jamais vu un tel incapable ! « L'incapable », lui, est en face de LUI, à distance respectueuse, debout, ou assis sur un siège de préférence un peu bas, il est tout entier exposé à la vue, des pieds à la tête. Le CHEF, tout en l'apostrophant, peut juger de son habillement, du brillant des chaussures et du pli du pantalon et, si ce qu'il voit ne lui dit rien qui vaille, il peut en conclure qu'il a encore en face de lui, un de ces « loosers » dont sa chère entreprise n'a rien à foutre. « L'incapable » est mis dehors sans autre forme de procès, comme Adam et Eve l'ont été du Paradis ; avec la poésie en moins car manquent l'archange et son épée flamboyante; l'agent de Sécurité qui veille à la porte n'a pas d'ailes, il se contente de larges épaules, son visage n'est pas lumineux comme celui de l'archange fidèle, mais sombre et neutre, il en est le gardien et on ne cassera pas le BUREAU avant de l'avoir écarté !

Luc.