dimanche 4 juin 2017

La Vieillesse




Réflexion sur la vieillesse  
au cours d'un réflexion entre amis
Quelques notions d’étymologie : en Hébreu le même mot signifie : « âge »  et « joie » et la racine indo-européenne : « AIW » signifie « année » et « durée ».

  Le début de notre réflexion est marqué par une « explosion » de descriptions négatives, actualisant nos craintes, nos peurs, notre gêne vis-à-vis  de la dernière période de notre vie sur terre !!

*      Les aspects négatifs
Ils sont nombreux, vite détaillés, connus...redoutés. On en parle beaucoup autour de nous, dans les médias et... le mot vieillesse  est mal vécu ! Non  Ce dernier âge de vie  n’est pas un âge d’or !
L’équation : « maladies+ douleurs, puis mort »   hante les esprits.
Diminutions des forces, fatigues, manque de désirs, plus de projets, sinon celui de préparer sa tombe, bref, c’est sinistre !
Les visites en maisons de retraite  renforcent les peurs : oui, on n’est pas méchant avec les personnes handicapées physiquement et /ou mentalement, mais où est leur liberté ? Elles sont confinées dans un lieu restreint, sous prétexte de sécurité  on les surveille étroitement. Le personnel est souvent trop peu nombreux et pas bien formé. Et si  elles ne sont pas fortunées les conditions sont encore pires …

Voici un extrait de  la complainte d’une personne  qui est aide-soin dans un EHPAD :
« Que l’on  ne m’appelle pas  « mamie »… que l’on ne me dise pas de faire dans ma couche... que je demeure « moi »…

En somme, ces personnes sont entrées dans un temps d’attente... du départ, en sursis  en somme.
Tout ceci montre à quel point  certaines personnes âgées et handicapées sont malheureuses.
Souvent si l’une d’elle  a mal quelque part, elle s’entend dire « ah c’est l’âge »  si bien qu’elle même le dit : c’est l’âge » et on sous-entend : « on n’y peut rien ».Mais si une personne de 50 ans dit : j’ai mal au dos, on lui dit pas « c’est l’âge » !! 

*      Les aspects positifs
Mais oui, après   un moment, une réaction « positive » s’est produite...
Non, prendre de l’âge n’est pas une catastrophe...Les dernières années de notre vie sur terre peuvent être aussi bonnes, riches d’expériences, de découvertes que toutes les autres années. Et les réflexions viennent : « les idées de génie sont l’apanage des  20/30 ans  et … des 80 ans et +.. »
« La vieillesse est multifactorielle, et ce n’est pas forcément la sénescence  ni la sénilité ».
Beaucoup d’ handicaps, imputés à l’âge sont dus à des maladies commencées bien avant. Elles se sont  constituées lentement, parfois des décennies avant de se déclarer.
« Je n’ai pas un seul cheveu blanc dans mon âme » disait quelqu’un...entre 30 et 80 ans, la vie est trop rapide, on n’arrive pas toujours à réfléchir. .revoir les moments heureux, continuer à écouter, à partager...Goûter pleinement l’amitié c’est davantage possible pendant cette période plus calme.

*      Comment rester jeune ?
      Rester créatifs. Conserver des liens sociaux : des expériences montrent que la présence d’une personne  autour de soi, facilite notre activité : on appelle cela la « facilitation sociale » et au niveau du cerveau il semble exister des « neurones sociaux » qui confortent tout le cerveau.
Voir le bon côté de la vie : quand  on s’attend au pire, notre corps  se prépare au pire... si on s’attend au meilleur, notre corps l’anticipe positivement et le renforce...
Faire un feu de joie  avec nos regrets
Plus facile à dire qu’à faire, direz-vous !! Certes, mais l’effort est payant.
Et le rire ! Quel médicament «  anti-âge » ! Une étude montre que des diabétiques contrôlent mieux leur taux de sucre  après avoir vu une émission comique...
Une autre expérience : 8 hommes âgés de 75 ans en moyenne,  font une retraite de 5 jours dans un monastère en Angleterre. Sur place tout est organisé pour leur faire ressentir qu’ils sont revenus 22 ans en arrière (meubles, nourriture, ambiance...) Une batterie de tests est faite à l’issue de la retraite. Elle est comparée aux résultats d’un groupe témoin.
Ils voyaient mieux, entendaient mieux,, avaient une meilleure mémoire. Leur posture était meilleure, ils avaient gagné en taille, les douleurs articulaires étaient moins prononcées.

*      En guise  de conclusion 


Voici le  poème du général Mac Arthur :



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