Je crois qu’une bonne
nouvelle exceptionnelle a été annoncée à
la Terre il y a
environ 2000 ans.
Elle n’était pas la première car, dans l’Histoire de
l’humanité, des êtres humains avaient parlé et dit du neuf, découvrant,
intuitivement, ou par la réflexion, ou par inspiration, des choses qui
faisaient avancer l’humanité.
Mais, cette fois là, la parole prononcée retournait les
idées reçues dans la société où elle apparaissait. Elle ébranlait aussi bien la
vie individuelle de chacun que la vie sociale, politique et économique de la
société. Elle ne visait pas à détruire la religion de ce peuple mais elle en
secouait les structures et les lois comme un grand séisme.
Celui qui portait cette parole multipliait les guérisons,
manifestant le caractère global de la maladie, et signifiant très clairement
que maladies et infirmités ne sont ni des sorts, ni des punitions voulues par
on ne sait quelle divinité. Ses paroles et ses actes exaltait constamment
l’immense valeur de la vie de chaque être humain, quel qu’il soit.
Cette parole renversait les archaïsmes de la société, elle
mettait la femme égale de l’homme, l’enfant au centre du monde, redonnait toute
leur dignité aux humiliés, aux rejetés, aux étrangers, elle exaltait les
valeurs du cœur : l’amitié, la confiance, l’engagement pour autrui, la
générosité, la sincérité, l’amour inconditionnel.
Sa parole et son action remettait rigoureusement l’argent et
la richesse à leur place de simples outils, sans aucune valeur aux yeux de
celui qu’il appelait « père » de façon constante.
Sa parole était pleine de douceur pour les petits, les
lépreux, les prostituées, tous ceux que la bonne société des religieux
méprisait comme coupables, pécheurs, hérétiques , tordus, ignorants et pleins
de vices…
Sa parole ne devenait acerbe qu’envers les hypocrites, les
« savants » bien en vue, les prêtres, et les théologiens, chaque fois
qu’il les surprenait dans leurs discours trompeurs et leurs actes discordants.
Rien d’étonnant à ce que les puissants de ce temps aient
voulu faire taire cette parole en supprimant celui qui la propageait partout.
L’homme a été torturé, condamné et exécuté comme un brigand…,
tué mais non détruit.
Dans les siècles qui ont suivi les lourdeurs humaines n’ont
cessé d’interpréter le message à leur guise ou simplement selon leurs intérêts
personnels. Des religions l’ont accaparée, se revendiquant chacune d’être la
seule « fidèle », n’hésitant pas à s’entretuer pour cela, un comble
pour des « disciples » de celui qui avait si bien condamné
l’usage de la force et s’était laissé arrêter sans résistance. Comme les
religions antiques, les religions « chrétiennes » ont recréé des
prêtrises, des rites, des « sacrements » et recherché l’appui des
puissants, quels qu’ils fussent. Comme toutes les religions, elles se sont
enfoncées dans des dérives croissantes, initiées dès le décès des
« inspirés » dont elles se prévalent, persécutant ou bâillonnant ceux
qui tentaient de revenir aux origines. Mais toujours elles ont rassuré et
soutenu leurs fidèles.
On peut rêver que chaque religion s’examine, s’interroge sur
son évolution et secoue les cendres accumulées, alors l’étincelle de vérité que
chacune contient dans ses racines
brillerait de nouveau : quel progrès pour l’humanité, quelle paix
enfin possible !
Dans la réalité, la parole est restée toujours féconde, elle
a toujours échappé à ceux qui tentaient de l’asservir. Inspirée d’un amour
universel, elle a resurgi là même parfois où personne ne l’attendait, elle
reste la source d’une nouvelle humanité.
Luc


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