samedi 17 décembre 2011

Noël 2011


                          
Déclarer l’état de guerre contre la pauvreté

La Pauvreté prend des forces et augmente  d’année en année,
Le temps n’est plus aux mesurettes, aux emplâtres !!
               Empêcher la misère prévaut sur  le paiement de « dettes » pour la plupart illégitimes.
 Prenons un peu de temps, réfléchissons ensemble.
 Voici nos propositions :
De toute urgence :
·         Contrôler les changes et transactions financières internationales.
        Par ex « mises à l’abri »de capitaux etc...)
·         Décréter  un moratoire  (= suspendre les paiements de dettes..), et faire un audit publique sur le service de la dette : il n’y aura plus dès lors plus  de nécessité d’emprunter encore ; et cela fournira  largement de quoi augmenter substantiellement les minimums sociaux.
·         Appliquer l’arrêté de 1945  et réquisitionner les logements vacants  libres ou non loués depuis 3 mois.
En un deuxième temps,
 Prendre rapidement des  mesures essentiellement fiscales.
·         supprimer  les exemptions fiscales, tous les gains doivent être imposables, primes, bonus, avantages en nature et allocations. Seules exceptions : l’allocation d’adulte handicapé et les allocations familiales, tant que leur taux n’est pas actualisé.
·         supprimer les niches fiscales et en premier lieu les niches concernant les sociétés ; pour ce qui est des dons faits aux associations, ne donner un avantage fiscal que pour les dons effectués en faveur d’associations reconnues d’utilité publique ; cet avantage cesserait d’être un crédit d’impôt, les dons seraient simplement déduits du revenu imposable, avec un plafond prescrit en valeur absolue et non plus en pourcentage du revenu.            
·         Créer des « crédits » d’impôts mensualisés pour les personnes qui ont des revenus inférieurs au seuil de pauvreté
·          rétablir une forte progressivité de l’impôt sur le revenu allant jusqu’à 95% sur les tranches les plus élevées.
·          refondre les impôts fonciers pour faciliter la construction de logements suffisants et l’installation de plus nombreux agriculteurs. Pour cela, rendre progressif  l’impôt sur le foncier, bâti ou non. Rendre aussi progressive la taxe sur les baux de façon à décourager les cumuls de terres.

…et quelques mesures non fiscales
o   Supprimer toutes les exemptions de cotisations sociales, y soumettre tous les gains ; se concerter avec les organisations syndicales pour supprimer le plafonnement des cotisations sociales.   
o   Fixer les prix du foncier agricole  et du foncier constructible en prévoyant la réquisition des terrains constructibles qui ne se libèrent pas.
Agir au niveau de la politique de l’emploi :
·         Conserver les 35 heures en les rétablissant là où elles ont été dénaturées et en créant les emplois nécessaires dans les hôpitaux, les services sociaux, l’Inspection du travail… 
·          encourager le passage aux 32 heures en augmentant les taux des cotisations  sociales quand la durée de travail  les dépasse.
·         Se concerter avec les pays qui pratiquent le « dumping social » : ou ils paient et protègent correctement leurs salariés, ou la France rétablit les taxes douanières sur leurs produits.
                              Voici nos premières « armes »  pour que la pauvreté perde du terrain... qu’en pensez-vous ?  proposez d’autres moyens, il y en a sûrement que nous avons oubliés.
    Nous  français de la « base », réclamons  l’état de guerre  contre la Pauvreté !!
       

vendredi 2 décembre 2011

"Mon" inconscient



« Mon»  Inconscient...


   Le mot « inconscient » je l’ai vite lu et entendu  au gré de mes lectures abondantes et cosmopolites, dès l’enfance et de certaines bribes de conversation « volées » aux adultes.

   Il est demeuré pour moi, pendant longtemps un terme abstrait sans autre signification que celle donnée par le dictionnaire.

   Puis, un jour, j’ai été « victime » étonnée de ce que l’on appelle « un acte manqué », c'est-à-dire que je me suis retrouvée dans un lieu que je n’avais absolument pas choisi ! En fait  cet « acte » me permettait d’échapper à une contrainte  dont j’avais peur : « il » voulait me protéger ..Mais cette « protection »  était mauvaise et heureusement j’ai pu « rectifier le tir » ! Il fallait tout simplement que j’affronte mes peurs.

   Et voilà comment j’ai rencontré mon « propre » inconscient : premier sentiment = étonnement, mais pas d’incrédulité.

   Puis  circonspection avec mes actes ! Et aussi un peu de contrariété : je n’étais plus le maitre incontesté de ce que faisais.

   Bref, petit chamboulement, puis comme plus rien ne se produisit durant un assez long temps, fermeture des rideaux sur la scène et …oubli, ou au moins, enfouissement dans la « cave » !
Ouf, de nouveau tranquille, sûre de mes actes : je me dirige, tout va bien.

   Et puis …un jour...un itinéraire bien tracé, pensé avec « raison »  et bien non ! Avant que je réagisse je suis partie sur une « petite » route, pleine d’imprévus, certes jolie, mais pas du tout celle que j’avais « programmée » !!
   Intriguée je  cherche ce que ce changement imprévu, a modifié dans ma vie … ce n’est que bien plus tard que j’ai découvert la répercussion de cet « acte manqué »... Et ce n’était pas très bon comme solution aux problèmes du moment !

   Qui est donc cet « inconscient » ?  Encore « moi » ? Que me veut-il ? Quand agit-il ?
Voyons, qui suis- je en vérité ? Ce que je crois être ? Ce que l’entourage voit ? Ou croit voir, conditionné par sa propre formation…Mon « moi » où est-il ? Au fond d’une cave ou dans un grenier ? Existe-il ?

   Mes occupations et obligations journalières (le travail extérieur, les repas, etc..) me font du  bien et m’empêchent de me « noyer » dans des questions mal solubles.
   Néanmoins, une légère crainte apparait et une vigilance s’impose ! 

   Serais-je  « inconsciente » ? Hum, je suis née, déjà programmée : tous ces «souvenirs » inscrits  dans les gènes qui  me gèrent… où plutôt qui me construisent, car enfin j’ai tout de même un peu d’autonomie ? Oui ? Non ? Si, si je VEUX en avoir !!!

   Voyons, je suis comme un chef d’entreprise qui  a de multiples personnes sous ses ordres.
Non  ce n’est pas une bonne image : « mon » inconscient  n’est pas à mes ordres et d’abord  est-ce ma propriété ? Est-ce « mon » inconscient ? Ou un mélange d’inconscient  de l’espèce ?
   Bref, voici un amas de questions, d’ouvertures, d’aventures, de découvertes…
   Finalement, c’est bon de vivre dangereusement, sans peurs et de construire à la fois son inconscient et celui des  autres, tout comme eux-mêmes le font !

Agir, réfléchir (avant ou après…), avoir confiance dans la VIE.

Amis que pensez-vous de « ça » ?




samedi 27 août 2011

Courage...!




Chers amis,                                                                                   août  2011                                                                                                                                                                          

Certains d’entre vous se sentent mal à l’aise dans l’ambiance actuelle de la vie.
Ils ressentent une angoisse diffuse, entourés par des effluves négatifs.
Certes les conflits ne manquent pas : qu’ils soient proches de nous, dans nos familles, parmi nos amis, ou dans le monde.
Le manque de solidarité, de compassion, l’indifférence, la cruauté et que sais je encore, nous entourent, nous font peur, nous font mal ; d’autant plus que nous ne pouvons guère nous désolidariser complètement de ces états d’esprit : car qui n’a pas eu des mouvements  de méchanceté, de colère, voire de cruauté parfois ?   
Certes notre société est dure, certes les maladies, les morts sont cruelles et font vaciller le sens positif que nous donnons à la vie.
Notre génération est-elle plus éprouvée que les précédentes ?
Je ne crois pas lorsque je relis tous les témoignages de nos prédécesseurs :
Il  y a 100 ans 200 ans, mille ans et plus  la vie était aussi,  difficile cruelle et dangereuse...
Et dans toutes les générations il y a eu  des conflits intergénérationnels, entre parents, amis et des guerres entre clans et pays. Y en a-t-il davantage aujourd’hui ? Proportionnellement  au nombre d’hommes  sur terre, je ne pense pas.
Par contre je connais pas mal d’hommes et de femmes qui essaient  de secourir leurs  semblables soit individuellement soit au sein d’organisations.
L’ONU a été créée, les droits de l’homme, écrits... et  on parle aussi  de ceux des animaux et des végétaux dont la sauvegarde parait essentielle. Des êtres humains jaillissent  sont connus et aimés pour leurs actes de paix, de compassion...

Chaque génération  a été témoin de bouleversements :

Ø  La domestication du feu
Ø  L’apprivoisement du cheval
Ø  Celui du chien
Ø  La création des roues
Ø  L’écriture et son support
Ø  L’électricité
Ø  Le courrier
Ø  Le vélo
Ø  Le train
Ø  L’avion
Ø  L’informatique…
Et chacune de ces découvertes a été une révolution.

Notre siècle a découvert l’atome et vous savez ce que nous avons fait de cet outil.
Les découvertes spatiales sont phénoménales...Notre planète se rétrécit et même notre galaxie !
En fait au XX ° siècle l’humanité a été obligée de prendre conscience de deux faits très importants :
  • La  finitude de l’humanité en tant qu’espèce (oh ! dans 500 millions d’années disent les savants...), la finitude de notre « voie lactée », la finitude de notre univers...Nous avions déjà du nous adapter à notre finitude individuelle… Cela fait beaucoup de « finitudes » à gérer !
  • Et la prise de conscience que nous pouvions considérablement hâter  la finitude de notre espèce humaine en entrainant aussi dans cette destruction nombre d’êtres vivants et de végétaux.
La planète elle, poursuivra sa vie, durant le temps qui lui est imparti.
Donc nos enfants et petits enfants etc… devront faire face à cette découverte.
L’humain est très adaptable, je pense donc, je l’espère en tout cas,  qu’il fera face.
Ce sera leur problème.
Pour nous  en tout cas et pour  la génération qui nous remplacera immédiatement, le sens de la vie sur terre est à retrouver : immense pari.
Nous devons le tenir pour que les suivants continuent  le travail vers...le pays du bonheur.




mardi 14 juin 2011

Mensonges et compagnie....


Inspiré du psaume 11 (12)

                          Appel à la Force de Vie contre les menteurs

                                  « Au secours ! à qui se fier ?
                                  La loyauté a disparu parmi les hommes
                                  Entre eux la parole est mensonge
                                  Leur cœur est double, leurs lèvres menteuses

                                  Que le mensonge soit retiré de leurs lèvres,
                                  De ces langues qui parlent sans retenue
                                  Quand ils font de leur parole une arme :
                                  Disant : « A nous la parole ! qui pourrait nous surpasser ? »
   
                    De tous côtés s’agitent ceux qui ne croient qu’en eux-mêmes
                                  La corruption s’étend dans l’humanité
                    
                                  Mais, pour le pauvre qui gémit,
                                  Pour le malheureux que l’on dépouille
                                  Elle va se lever,  la Force de Vie,
                                  À celui qu’on méprise, elle portera secours

                                  La Force de Vie tient parole
                     Elle nous garde pour toujours de cette engeance corrompue
                                  Car sa parole est une parole pure
                                  Comme de l’argent passé au feu, affiné sept fois

                                  La Force de Vie tient parole
                    Elle nous garde pour toujours de cette engeance corrompue !
 

dimanche 27 février 2011

Changements



« Hello ! vous n’avez pas changé !! »
Très agréable à entendre, cette exclamation …mais embarras : mon vis-à-vis, lui a changé depuis...Combien d’années ? Et puis c’est faux : j’ai changé je le sais bien, tout les jours je change, toutes les minutes, toutes les secondes !
Tant que nous  vivons nous  changeons, que nous le voulions ou non. Tout bouge autour de nous, en nous, cela donne le vertige. !!
Pouvons nous maitriser ces mouvements, leur donner un but, celui que nous voulons... ?
Vivre c’est être dans un tourbillon …que nous ne voyons pas …peut-être sommes nous en général dans l’œil du cyclone ? Là où tout est immobile …
Parfois nous voudrions demeurer immobile, avoir un appui stable...
Bienvenue aux « rituels » qui donnent l’impression que le temps s’immobilise  disparait !!  …pendant un moment … et puis un évènement  non prévu survient : une décision à prendre : comment échapper au retour dans le « tourbillon » et plouf, le rituel s’effondre !
 Être souple, s’adapter c’est peut-être ça qui est essentiel ?
« Allez, tout est bousculé : le vent souffle, le navire doit être dirigé...Tout de suite à la barre ! Je n’ai pas pu, (pas su ? pas vu ?) prévoir »

 
 Pourquoi est-ce si difficile parfois de changer ? La peur ? Le refus de ne pas avoir pu faire ce qu’on voulait ? Impression de non liberté.
Il arrive que  les rituels ennuient...L’immobilité ennuie, vive l’aventure, la surprise, le découverte de choses nouvelles...voir d’autres horizons, bref sortir de la routine.
Vivre tout simplement.
Être maitre de ses décisions, prendre « les devants »... et se lancer dans l’aventure du changement...
Donc c’est la soif  de liberté qui motive ? Hum !!
Si nous sommes libres et que nous ne voulions plus bouger pourquoi n’est-ce pas possible ?
 Pourquoi  se sentir poussé à modifier ses habitudes ?  Qu’est-ce que nous recherchons ? L’aventure ? L’inconnu ? Finalement  vouloir bouger, tenter l’aventure, connaitre l’inconnu… et si c’était impossible à juguler ?
 Et pourtant bouger, cela fait peur parfois.
Peur  de l’inconnu : manque de confiance...Les oreilles qui entendent et retiennent tous les motifs de peur.
Pourquoi ne pas rester en place ? Le bateau trépigne retenu par son ancre, que la mer soit calme ou agitée  il veut être libre et …mais où diable est le phare qui devrait le guider ? En tant que pilote je m’efforce de percer la brume qui l’entoure... Une lueur ? Pourquoi courir après ? Bien ancré dans la sécurité d’un port ce serait amusant, puis aborder une terre et marcher, marcher sur le Chemin.