mercredi 26 septembre 2012

Poème collectif écrit lors d'une rencontre d'Aide à Toute Détresse(A.T.D.)-Quart Monde dans les Appalaches aux U.S.A.



« J’ignorais
Que j’avais un talent,

Jusqu’à ce que je grimpe sur la montagne.
J’ai vu
Des gens de différents pays.
Ils viennent d’à côté ou de loin,
Par delà l’océan, les vallées, les rivières et la campagne.

Là, j’ai découvert plein de talents,
Chacun plus grand que moi,
MAIS
Des esprits ouverts,
Des cœurs ouverts,
De l’espace pour s’étaler,
De l’espace pour exister.

Apprendre à faire confiance :
Se faire confiance,
Faire confiance aux autres.

Ta note, ta couleur est attendue
Par la symphonie du Monde. »

feuille de route de ATD-Quart Monde 
www.atd-quartmonde.fr
 



mercredi 30 mai 2012

le silence



SILENCE !!                                                  

Silence ! Scie électrique, silence !silence mes voisins, silence les pompiers, silence mes collègues silence, silence, plus de tél, ni de radio...Ma tête est brisée par le bruit !

Je me sauve, je sors …dans le jour finissant, par chance le soleil est là, les bruits s’atténuent  disparaissent et laissent place au chant des oiseaux...Qui s’en donnent à cœur joie jouant contre un ciel lumineux habité par de nombreux nuages argentés.

Petit à petit j’entends les bourdonnements des derniers insectes qui vont regagner leur logis avec la nuit...mille et un petits bruits qui étaient  recouverts...Le crépuscule puis la nuit d’été s’installent  oh bonheur quelle douceur parfumée  et puis j’entends… des battements : c’est mon cœur, un vent léger fait frissonner les feuilles du bouleau, une chouette au loin ?  Paix sérénité...puis...Puis dans ce silence presque complet j’entends mon  bruit intérieur,  celui de mes pensées  qui surgissent s’amplifient...  Sont gênantes ! 

Fermer  l’ordinateur qui est mon cerveau !!! 

Comment faire ? Les transformer en...Papillons de nuit  qui vont aller tourner autour du lampadaire.

Et si le silence n’existait pas ?

 Les papillons sont partis et je perçois le battement de l’univers bruit doux s’il en fut.
françoise